Des lapins de garenne

 Par rapport au passé, le lapin de garenne s'est raréfié dans nos campagnes, par bonheur, il existe encore quelques espaces privilégiés.
Dont un, pas trop loin de chez moi où j'aime me rendre pour les voir et les photographier.

 Les lapereaux avec leurs têtes toute ronde sont moins farouches et sont souvent plusieurs à sortir du terrier.

Alerte, le voilà dressé sur ses pattes arrière !

 La photo ci-dessous n'est pas belle en soi, mais le mouvement figé est spectaculaire, l’œil ne serait pas parvenu à voir le détail des pattes de ces lapereaux en train de jouer.

Un arrêt à Aiton

Un arrêt à Aiton, petit jeu de mots pour ceux qui connaissent le coin. Aiton est un village doté d'une maison d'arrêt ou centre pénitentiaire.
Je ferme la parenthèse, si j'y ai fait une halte c'était seulement à la recherche de lapins de garenne, car là, il y en a encore.
Du renard rôde aussi, malheureusement je n'en ai vu que la queue d'un, j'ai manqué de vigilance et le rusé animal a gagné.
Dans les prés poussent cette euphorbe, une nuée de papillons volent au dessus. Des orties, de la consoude, je pense, quelques chardons aussi,en bordure là, où, dans un sol sablonneux les terriers de lapins sont nombreux. Il faut avancer doucement en se dissimulant le plus possible le long des arbres et buissons du petit bois pour tenter de surprendre les garennes dehors.
Apparemment, les jeunes sont moins méfiants et c'est surtout eux qui, par leur naïveté rentrent dans l'appareil photo.

Hello, Mr Rabitt

" Vos oreilles sont très longues, vos oreilles sont très minces...
Oui, mon seigneur, elles divisent le vent..."

Ce matin, un lapin....

Des lapins de garenne

 La terre sablonneuse leur convient, creuser des terriers est chose facile.
Ils m'ont semblé assez nombreux, que ce soit en bord de mer ou dans les vignes, évidemment il vaut mieux aller les voir au petit matin avant que les randonneurs ne soient en chemin.

Lapins de garenne

Le lapin de garenne

Heureux celui qui en possède sur ses terres, petit animal sympathique qui, comme la marmotte se sauve dans son terrier à la première alerte.
Pour moi, il a le goût du souvenir, c'était pratiquement le seul gibier que mon père chassait et ma grand-mère le cuisinait très bien sur sa cuisinière à bois, aux carottes et au vin rouge, il faisait partie du menu dominical.
Il fut aussi mon apprentissage pour chasser, il n'y avait pas encore de chevreuil comme il y en a maintenant, et c'est aux lapins que nous allions.
Souvenirs...
Aujourd'hui, il a déserté notre commune alors, quand je me retrouve dans un secteur où il y en a, mon coeur bat toujours un peu plus fort.